"Hier (dimanche) à minuit, ils (les policiers) m'ont appelé, je suis allé au commissariat et ils ont mis les cinq camarades à ma disposition. Ils bénéficient d'une une sorte de liberté conditionnelle", a déclaré à l'AFP Maikoul Zodi, coordinateur national du mouvement Tournons La Page. "Tous sont libres de leurs mouvements"; en revanche "ils doivent être disponibles pour la procédure qui suit son cours", a-t-il précisé. Vendredi, journée internationale des droits humains, quatre militants de Tournons La Page (TLP) Niger, Armadan Moussa, Biliyaminou Idi, Moubarak Habou et Hima Hamani, et Mathieu Pourchier, un salarié de l'ONG Agir Ensemble pour les droits humains avaient été arrêtés et placés en garde à vue. TLP-Niger avait organisé une "caravane citoyenne de la démocratie" visant à "à sensibiliser les populations de Niamey sur le respect des droits fondamentaux et les bienfaits d'un système démocratique". Après le départ de la caravane du siège de TLP-Niger à Niamey, la police avait interpellé quinze militants pour "attroupement non autorisé". Quatre avaient été placé en garde à vue. Mathieu Pourchier, également chargé de plaidoyer et de protection pour le secrétariat international de TLP à Niamey, "ne faisait pas partie des caravaniers" et a été "arrêté en ville par quatre policiers en civil alors qu'il circulait à moto", ont expliqué plusieurs ONG internationales appelant samedi à la libération des militants. La justice nigérienne a interdit une manifestation qui était prévue dimanche par TLP à Niamey pour protester et demander le départ des bases militaires occidentales, notamment française, présentes au Niger dans le cadre de la lutte anti-jihadiste.
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