Le code de conduite, à l'initiative de l'Institut international pour la démocratie et l'assistance électorale (IDEA, une organisation intergouvernementale), a été signé par ces six candidats ou leurs représentants mercredi et jeudi à Banjul, ont indiqué leur entourage à l'AFP. Le chef de l'opposition Ousainou Darboe du Parti démocratique unifié (UDP), le candidat indépendant Essa Mbaye Faal, Abdoulie Jammeh du Parti pour l'unité nationale (NUP), le candidat et président sortant Adama Barrow du Parti national du peuple (NPP) et Adama Kah du Congrès démocratique de Gambie (CDG) l'ont signé jeudi. Le candidat Halifa Sallah, de l'Organisation démocratique du peuple pour l'indépendance et le socialisme (PDOIS), absent de la rencontre de jeudi, avait signé le document mercredi, selon les mêmes sources. "Par cet accord, les six (candidats) s'engagent à préserver l'élection de toute forme de menaces, d'abus et violences, à coopérer avec la commission électorale indépendante, les forces de l'ordre et les institutions, d'agir de manière professionnelle lors de contestations dans les bureaux de vote et dans les communautés", indique une copie du code de conduite transmise à l'AFP. "La signature de ce code de conduite par les candidats est historique. C'est une première dans ce pays. L'élection de cette année est historique par le fait qu'elle se tient dans un nouvel espace démocratique", a déclaré le diplomate ghanéen Mohamed Ibn Chambas, présent à la rencontre de jeudi. La campagne électorale a démarré le 9 novembre. Le président Barrow, 56 ans, se présente pour un deuxième mandat. L'élection du 4 décembre sera la première depuis le départ du dictateur Yahya Jammeh. Elle est considérée comme un test de la transition démocratique du pays. Yahya Jammeh avait pris le pouvoir en Gambie en 1994 lors d'un coup d'Etat militaire sans effusion de sang. Il a ensuite été réélu à plusieurs reprises dans des circonstances controversées jusqu'à sa défaite en décembre 2016 devant Adama Barrow, qui était alors un inconnu. Après une crise de six semaines qui avait conduit à l'intervention militaire d'autres Etats d'Afrique de l'Ouest, Jammeh avait été contraint à l'exil en Guinée équatoriale.
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