"Un premier pas a été fait en effet avec l'annonce hier (...) du retrait de 300 mercenaires" au service du camp de l'homme fort de l'Est libyen Khalifa Haftar, a souligné M. Macron lors d'une conférence de presse. "Mais ce n'est qu'un début: la Turquie, la Russie doivent aussi retirer sans délai leurs mercenaires et leurs forces militaires, dont la présence menace la stabilité et la sécurité du pays et de toute la région". La conférence a endossé "le plan libyen de départ des forces et mercenaires étrangers". Plusieurs milliers de mercenaires russes - du groupe privé Wagner -, syriens pro-turcs, tchadiens et soudanais sont encore présents en Libye, selon l'Elysée. Mais la Turquie se montre peu pressée d'engager un retrait de ses forces. Le Kremlin dément, lui, tout envoi de militaires ou mercenaires en Libye ainsi que tout lien avec le groupe Wagner. "Il y a un certain nombre de réticences côté turc. C'est une bonne chose qu'on puisse voir un premier retrait, ca va servir d'exemple. Les choses ont démarré", a renchéri la chancelière allemande Angela Merkel lors de cette conférence de presse tenue à Paris.
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