"La pression du compétiteur, on l'assume", lance le sélectionneur, se disant "tourné vers un succès sur cette deuxième rencontre, qui s'annonce tout aussi difficile que la première".
Inoffensive lors du premier match, malgré son armada commandée par Riyad Mahrez (0-0 face à la Sierra Leone), l'Algérie s'est mise "tout de suite dans une difficulté à laquelle on aurait pu échapper", regrette Belmadi.
Mais le sélectionneur veut que son équipe s'appuie sur ses certitudes.Contre la Sierra Leone, "on a des statistiques de favori", insiste-t-il.
Et l'Algérie poursuit un objectif supplémentaire, qui doit la porter.Avec une série en cours de 35 matches d'invincibilité, "on se rapproche du record mondial détenu par l'Italie, qui est de 37 matches", rappelle-t-il.
Sauf grosse surprise contre la Guinée équatoriale, les Verts tenteront d'égaler la "Nazionale" contre la Côte d'Ivoire, au troisième match de groupe, puis de la devancer en 8e de finale.
Cette série "démontre une constance, trois années invaincus, c'est une bonne chose pour l'histoire du foot algérien de voir notre drapeau si haut, mais ce n'est pas une chose à laquelle on pense avant chaque match", insiste Belmadi.
- Belmadi assure le spectacle -
Ce record en vue, "ça ne nous met pas une pression, assure Youcef Atal, au contraire, ça nous donne une motivation supplémentaire".
"Si un match nul devient pour nous un échec, tant mieux, ça veut dire qu'on est devenu forts", note encore Belmadi.
Le patron des champions d'Afrique défend aussi ses attaquants, sous les critiques, admettant "leur demander beaucoup", car il veut qu'ils "empêchent les premières relances faciles, de presser".
"Ça prend de l'énergie, admet-il, il peuvent perdre un peu de lucidité, c'est peut-être un peu de ma faute."
Mais si les "Fennecs" "continuent de marquer des buts et que mon attaquant de pointe (Islam Slimani, NDLR) ne marque pas, mais qu'il fait le travail que je lui demande, je sais que lui ne sera pas pleinement satisfait, mais moi je serai satisfait.Le plus important c'est qu'on marque des buts".
Bref, Belmadi assure toujours le spectacle médiatique, dans une conférence de presse d'avant-match qui a duré presque une heure, mêlant français et arabe, souvent au milieu de la même phrase.
Après l'échec contre la Sierra Leone, il a ferraillé avec un journaliste pour une question autour des conditions de jeu, à propos de la chaleur à 14h00 et de l'humidité.
"Je n'ai pas insisté, j'ai dit qu'il fallait faire avec", a lancé Belmadi, rappelant que quitte à faire des comparaisons, "à cette période de l'année il fait très froid en Algérie".
"Vous êtes journaliste, pas météorologue", a-t-il conclu en faisant rire la salle.
Cette forte personnalité a aussi expliqué que "des fois les mots dépassent ma pensée" quand il fait des reproches à ses joueurs, "mais ils savent que je les aime".
Belmadi a moins fait le show samedi qu'après le match nul face à la Sierra Leone, même s'il a fait sourire la salle encore en saluant un journaliste capable de lui traduire une question en espagnol.
Mais si l'invincibilité dure, on reverra Belmadi sur scène...
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