L'Union européenne doit adopter un "cadre juridique rapidement afin de prendre des mesures restrictives similaires (à celles de la Cédéao) contre ceux qui entravent la mise en oeuvre de la transition", a déclaré dimanche la porte-parole de la diplomatie française. Le ministre des Affaires étrangères Jean-Yves Le Drian fera part de cette position lors d'une réunion de ses homologues des pays de l'UE. La Cédéao a imposé le 7 novembre des sanctions individuelles aux membres de la junte en raison du retard pris dans l'organisation des élections qui doivent consacrer le retour du pouvoir aux civils après le double putsh d'août 2020 et mai 2021. Les Vingt-Sept ont engagé des discussions pour "envisager des sanctions ciblées", avait indiqué un porte-parole de l'UE au lendemain de cette annonce. "L'UE réaffirme son plein soutien à la Cédéao", avait-t-il ajouté. Les ministres des Affaires étrangères des Vingt-Sept doivent avoir un "échanges de vues" sur le Sahel, précise seulement l'agenda officiel de la réunion. Jean-Yves le Drian rappellera aussi la "vive préoccupation" de la France et d'un certain nombre de partenaires européens concernant "un possible recours" par les autorités maliennes de transition aux mercenaires du groupe privé russe Wagner. "Les exactions commises en toute impunité (par ces mercenaires) dans d'autres pays sont largement documentées", a souligné la porte-parole du Quai, Anne-Claire Legendre, en référence notamment à la Centrafrique. La France a averti la Russie que le déploiement de mercenaires russes dans la bande sahélo-saharienne serait "inacceptable", lors d'une rencontre vendredi des ministres des Affaires étrangères et de la Défense des deux pays à Paris.
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