Ils ont été libérés lundi soir à plus de 25 km de Goma, dans le territoire de Masisi, et ont été hospitalisés. "Leur santé est précaire, ils ont passé sept jours en captivité", a déclaré à l'AFP Jérôme Kanyinda, président de l'association des propriétaires de taxis-voitures au Nord-Kivu. "L'armée et la police ne sont pas intervenus pour qu'ils soient libérés", a-t-il toutefois déploré, sans préciser les conditions de cette libération. "Nous demandons aux autorités de renforcer la sécurité dans la ville, surtout le soir", a de son côté plaidé Fani Kahana, porte-parole des étudiants de l'université La Sampietia. Une manifestation avait été organisée lundi à Goma pour réclamer la libération des trois otages, dont des photos avaient été publiées sur les réseaux sociaux par leurs ravisseurs. Ils avaient été enlevés le 7 décembre alors qu'ils circulaient le soir sur une route à l'ouest de Goma. Le Nord-Kivu, en proie aux violences de multiples groupes armés, est sous état de siège depuis début mai, de même que la province voisine de l'Ituri.
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