La délégation de dirigeants mandatés par l'Union africaine (UA) pour tenter de faire cesser les combats en Libye est arrivée lundi soir à Alger pour y rencontrer le président Abdelaziz Bouteflika, a indiqué l'agence APS.
Le délégation est composée du président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et de son homologue congolais Denis Sassou Nguesso (Congo), du président de la Commission de l'UA, Jean Ping, ainsi que du ministre ougandais des Affaires étrangères, Henry Oryem Okello, selon la même source.
Au cours de cette visite de deux jours, les médiateurs africains doivent avoir des "entretiens politiques" avec le président Bouteflika, a précisé APS.
"Nous oeuvrons à trouver une solution à cette question complexe et nous poursuivons nos efforts pour sortir de cette crise", a déclaré le président mauritanien à la presse à son arrivée à Alger.
La délégation a été accueillie à l'aéroport international d'Alger noatament par le Premier ministre, Ahmed Ouyahia, le représentant personnel du chef de l'Etat, Abdelaziz Belkhadem, et le ministre des Affaires étrangères, Mourad Medelci.
Les médiateurs africains venaient de Libye où ils avaient rencontré dimanche à Tripoli le colonel Kadhafi et lundi après-midi à Benghazi (est) des représentants des rebelles.
L'UA propose une "feuille de route" prévoyant la cessation immédiate des hostilités, un acheminement facilité de l'aide humanitaire et le lancement d'un dialogue entre les parties libyennes en vue d'une transition.
La rébellion a rejeté lundi le cessez-le-feu proposé par l'UA, accepté la veille par Mouammar Kadhafi, expliquant qu'elle refuserait toute médiation ne prévoyant pas un départ immédiat du dirigeant.
L'initiative de l'UA est une mission "importante mais difficile", a estimé dimanche à Alger M. Medelci. L'Algérie partage une longue frontière avec la Libye et qui est comme elle membre de l'Union du Maghreb Arabe (UMA) avec le Maroc, la Tunisie et la Mauritanie.
Elle s'est inquiétée la semaine dernière de la présence croissante d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et d'une plus grande circulation d'armes chez son voisin.
Un porte-parole des rebelles a accusé dimanche l'Algérie de soutenir Mouammar Kadhafi.Il a affirmé que ce pays "fermait les yeux" sur la venue de mercenaires, ce qu'Alger a démenti "de la manière la plus catégorique et la plus ferme possible"
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