Etienne Fakaba Sissoko est professeur d'économie et chercheur au Centre d'analyses politiques, économiques et sociales du Mali, un organisme privé à Bamako. Il avait auparavant notamment travaillé à la présidence malienne et dans un organisme gouvernemental chargé de la gestion de la crise dans le centre du Mali, pays sahélien en proie depuis 2012 à une crise multiforme dont des attaques jihadistes auxquelles se mêlent des tensions communautaires. M. Fakaba Sissoko se trouvait dimanche soir au commissariat du 5e arrondissement de Bamako, a affirmé à l'AFP un de ses avocats, Abdourahmane Touré, qui a déclaré ne pas savoir pour quelle interview ou déclaration publique son client était entendu. L'économiste est récemment intervenu dans plusieurs médias, maliens et étrangers, à propos de possibles répercussions des sanctions de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) et de l'Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) sur le Mali. La Cédéao et l'Uemoa ont pris le 9 janvier une batterie de mesures économiques et diplomatiques vigoureuses à l'encontre du Mali en réaction aux velléités de la junte de se maintenir au pouvoir encore plusieurs années. Ces mesures sanctionnent notamment la promesse non tenue des colonels d'organiser le 27 février prochain des élections présidentielle et législatives qui auraient ramené des civils à la tête du pays. Ces sanctions ont été dénoncées comme "illégales" par le Premier ministre de transition Choguel Kokalla Maïga, dans une interview sur la télévision publique diffusée samedi soir. ah-sd-kt-mrb/cls
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.