"Trois positions ennemies supplémentaires ont été ciblées par des frappes aériennes et d'artillerie. Les forces terrestres engagent également l'ennemi dans la même zone" de Beni, a écrit sur twitter le général de brigade Flavia Byekwaso, porte-parole de l'armée ougandaise, l'UPDF (Uganda people defense force). "Que la population de Beni ne panique pas à cause des détonations d'armes lourdes parce que nos troupes au sol seront en contact avec l'ennemi qui a longtemps cherché la guerre. Nous répondons donc présents avec nos alliés de l'UPDF (Uganda people defense force), a déclaré le capitaine Antony Mualushayi, porte-parole de l'armée congolaise à Beni. "C'est aux environs de 05h30 (03h30 GMT) que nous avons entendu des détonations des bombes tirées à partir de l'Ouganda", a déclaré à l'AFP Tony Kitambala, journaliste basé dans la localité de Kamango (Nord-Kivu) près de la frontière avec l'Ouganda. "Ces tirs se sont passés exactement comme ceux du 30 novembre qui ont marqué le début des opérations de l'armée ougandaise sur le sol congolais. Depuis 07h00 (05h00 GMT) les tirs ont cessé", a-t-il expliqué. Des rebelles ADF ont érigé leurs bases dans cette zone située à l'est de la route nationale N°4, aux confins des provinces de l'Ituri (nord-est) et du Nord-Kivu (est), où ils occupent plusieurs villages près du parc national des Virunga, notamment Mulango, Tondoli, Ibanda Semuliki et Batonga, selon des déplacés et la société civile locale. "Le plus grand bastion des terroristes ADF situé à Batonga est en cours de destruction par les forces de la coalition FARDC (Forces armées de la RDC)- UPDF", s'est réjoui le député national Crispin Mbindule, natif de cette zone. Le 30 novembre, des positions ADF dans le parc de Virunga avaient été pilonnées par l'armée ougandaise en accord avec les autorités congolaises. Des forces terrestres ougandaises sont ensuite entrées en territoire congolais. Les ADF sont accusés par Kampala d'être responsables de récents attentats sur son sol revendiqués par l'organisation jihadiste État islamique (EI), qui présente ce groupe comme sa province en Afrique centrale (ISCAP). Implantés depuis 1995 dans l'Est de la RDC, près de la frontière ougandaise, les ADF y sont considérés comme le plus meurtrier des groupes armés sévissant dans l'Est, responsables du massacre de milliers de civils.
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