Pour l'heure, les causes de l'attaque survenue lundi restent inconnues. Mais le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre depuis plusieurs années d'attaques de bandes de criminels, appelés "bandits" localement, qui pillent et enlèvent villageois et voyageurs. Ils ont récemment intensifié leurs attaques, notamment dans l'Etat de Sokoto. "23 personnes ont perdu la vie", a affirmé le porte-parole du gouverneur de l'Etat de Sokoto, Muhammad Bello. Parti du petit village de Gidan Bawa à Sokoto, près de la frontière avec le Niger, le bus devait rejoindre lundi l'Etat de Kaduna, a expliqué M. Bello. "Sur la totalité des passagers présents dans le bus sur lequel ont tiré les bandits, provoquant un incendie, 23 sont morts brûlés", a poursuivi le porte-parole dans un communiqué, citant le responsable de la police de l'Etat, Kamaldeen Okunola. Six autres personnes ont été légèrement blessées et reçoivent des soins, a-t-il ajouté. Ces derniers mois, les attaques de bandits se sont multipliées. Plus d'un milliers d'élèves et étudiants ont ainsi été enlevés depuis le début de l'année, selon l'Unicef. Depuis janvier 2020, plus de 57.000 personnes ont fui leurs maisons dans le nord-ouest et le centre du Nigeria à cause de l'insécurité, selon l'Organisation internationale pour les migrations (OIM). La violence est un défi majeur auquel est confronté le gouvernement du président Muhammadu Buhari, qui lutte également contre une insurrection jihadiste vieille de 12 ans dans le nord-est et une agitation séparatiste dans le sud-est.
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