Mme Georgieva a salué les bonnes performances de la République démocratique du Congo, dont la croissance devrait atteindre 5,4% cette année et 6,4% l'année prochaine, contre 3,7 et 3,8% respectivement pour l'ensemble de l'Afrique subsaharienne. La RDC "profite des prix plus élevés des matière premières, mais surtout des réformes que le président Tshisekedi et son gouvernement sont en train de mener", a estimé la directrice générale du Fonds monétaire international. Mme Georgieva a dit avoir félicité le chef de l'Etat pour les progrès réalisés dans la gestion de l'économie, tout comme pour son leadership à la présidence en exercice de l'Union africaine cette année ou ses engagements pour le climat. "Nous avons conclu notre entretien en constatant que demain est la journée internationale de lutte contre la corruption", a ensuite déclaré Mme Georgieva. "J'ai pu saluer l'engagement réitéré du président à promouvoir une meilleure gouvernance et la transparence, notamment dans le secteur minier et la gestion des finances publiques, comme des éléments clés pour une croissance forte et durable tirée par le secteur privé". "Et surtout, a-t-elle conclu, à faire en sorte que les gens aient confiance dans les institutions du pays". La RDC a conclu en juillet un programme avec le FMI, première étape du décaissement d'un crédit d'1,5 milliard de dollars étalé sur trois ans, assorti d'exigences de transparence dans le secteur minier. Un précédent programme avec le FMI avait été arrêté brusquement fin 2012, après le refus du régime de l'ancien président Joseph Kabila (2001-2019) de publier des contrats de cession des parts de l'État dans des entreprises minières.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.