Comme pour les Camerounaises, cette disparition, qui s'est produite mardi dans la ville de Valence, dans l'est de l'Espagne, où est basée la sélection de l'Iran, n'est pour le moment pas jugée "inquiétante" car il s'agit d'une personne majeure. Une plainte, a précisé une porte-parole de la police locale, a été déposée par la Fédération de handball d'Iran, un pays où les femmes ont un statut juridique inférieur à celui des hommes et où elles font l'objet de discriminations de toutes sortes. La disparition de quatre joueuses de l'équipe de handball du Cameroun dans la région de Valence avait été signalée le 9 décembre par la fédération de leur pays qui avait déposé plainte. Les joueuses avaient "pris toutes leurs affaires" avant de quitter leur hôtel, ce qui laisse penser à la police qu'il ne s'agit pas "d'une disparition contrainte". Depuis plusieurs années, le Cameroun est en proie à des violences communautaires, un conflit qui a fait plus de 3.500 morts et forcé plus de 700.000 personnes à fuir leur domicile. L'Espagne accueille le Mondial féminin jusqu'au 19 décembre.
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