"Au cours des derniers mois, les services du FMI et les autorités tunisiennes ont eu des discussions techniques axées sur les défis économiques immédiats, les priorités du pays et les réformes à mettre en oeuvre pour sortir le pays de la crise", a rappelé Gerry Rice, le porte-parole du FMI, au cours d'une conférence de presse. Ces discussions sont toujours "en cours, avec en ligne de mire un nouveau programme de financement", a-t-il précisé. "Cela nous amène donc à la mission" programmée "à partir de la semaine prochaine", a poursuivi Gerry Rice, laissant entendre que les deux parties pourraient entrer dans le vif des discussions. "Nous communiquerons à la fin de cette mission comme d'habitude", a-t-il également ajouté. Le FMI avait reçu en novembre une demande de la Tunisie pour un nouveau programme de prêt, peu après la formation du gouvernement de Najla Bouden. Le 25 juillet, le président Kais Saied s'était arrogé les pleins pouvoirs. La Tunisie, confrontée à une instabilité politique chronique, s'était enfoncée dans une grave crise en 2020, conséquence de la pandémie de Covid-19 qui a exacerbé les déséquilibres préexistants, comme une fonction publique disproportionnée, des déficits budgétaires et une dette publique importants. Après une contraction de près de 9% du PIB en 2020, la Tunisie a enregistré une croissance d'un peu plus 3% en 2021 et la reprise devrait se poursuivre au même rythme cette année. Les autorités tunisiennes se disent optimistes sur la possibilité d'un accord du FMI avant la fin du premier trimestre 2022. Mais le FMI conditionne son aide à d'importantes réformes économiques et structurelles.
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