"En ce jeudi 16 décembre 2021, après 42 jours de surveillance renforcée sans nouveau cas confirmé (...) je suis heureux de déclarer solennellement la fin de la 13e épidémie de la maladie à virus Ebola" dans le Nord-Kivu, a déclaré le ministre congolais de la Santé, le Dr Jean-Jacques Mbungani. Cette épidémie, circonscrite dans la zone de santé de Beni, a duré au total "deux mois et neuf jours" depuis sa résurgence le 8 octobre. Il y a eu en tout "11 cas, dont 8 confirmés et 3 probables, avec au total 9 décès, soit une létalité de 82 %", a expliqué le Dr Mbungani. "Cette résurgence (d'Ebola) a eu des particularités, à savoir: plus de 50% de personnes affectées sont des enfants de moins de 5 ans et la détection a été tardive à cause de la grève du personnel de santé", a déploré le ministre. Sur les trois malades qui ont bénéficié de soins dans un Centre de traitement Ebola (CTE), "un seul décès a été déploré, soit un taux de guérison de 66,7%", a-t-il indiqué. Deux traitements, approuvés fin 2020 par l'Agence américaine des médicaments (FDA), ont permis de guérir deux malades sur 11: le REGN-EB3, un cocktail de trois anticorps monoclonaux, et le mAb114, un anticorps monoclonal commercialisé sous la marque Ebanga. Mille doses du vaccin anti-Ebola rVSV-ZEBOV, livrées cinq jours après l'apparition du premier cas, ont permis d'interrompre la chaîne de transmission, par la vaccination des contacts des malades. Identifié pour la première fois en 1976 en RDC (ex-Zaïre), le virus Ebola se transmet à l'homme par des animaux infectés. La transmission humaine se fait par les liquides corporels, avec pour principaux symptômes des fièvres, vomissements, saignements, diarrhées.
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