Le tribunal les a également condamnés à verser 5.000 dollars de dommages et intérêts à chaque victime. Le ministère public avait requis vingt ans de prison à l'encontre de chaque accusé. "Nous sommes satisfaits du verdict, (rendu) après une longue période de lutte pour que justice soit rendue pour mes clientes", a réagi l'une des avocates des victimes, Me Mélanie Mumba, jointe au téléphone par l'AFP. Me Noella Bashizi, avocate des accusés, n'a pas immédiatement indiqué si elle ferait appel. "Je dois consulter mes clients", a-t-elle dit. Selon elle, "c'est l'Etat congolais qui devrait être condamné, parce que responsable des mauvaises conditions de détention de (ses) clients". "Pendant trois jours, les femmes ont été violées sans aucune intervention. Pourtant, un camp de la police est non loin de la prison", s'est également indignée Me Bashizi. Les accusés étaient poursuivis notamment pour "viols massifs de femmes prisonnières" et "incendie de la prison de Kasapa", dans la province du Haut-Katanga. Trois jours durant, les 25, 26 et 27 septembre 2020, 56 prisonnières avaient été violées lors d'une mutinerie dans cette prison, la plus grande de Lubumbashi. Ces viols ont provoqué la contamination au virus du sida de trois femmes et occasionné 16 grossesses, selon les victimes.
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