La grève déclenchée par les syndicats de la radio et de la télévision nationales, du journal No Pintcha et de l'Agence guinéenne d'information, fait suite à l'échec de discussions avec le ministère de l'Information. La radio et la télévision publiques n'ont pas émis jeudi, a constaté un correspondant de l'AFP. Les syndicats des quatre organes s'insurgent contre les conditions de travail et les salaires extrêmement bas, certains journalistes touchant moins de 100 euros par mois selon eux. "A cela s'ajoute le manque criant de matériel de travail, notamment des ordinateurs", a indiqué Cossa Cissé, responsable syndical à la radio nationale, joint au téléphone par l'AFP. "Nous n'avons pas fermé la porte au dialogue. S'il y a de la volonté politique, nos revendications peuvent être prises en compte", a-t-il déclaré. La Guinée-Bissau n'a qu'une seule chaîne de télévision qui diffuse encore en système analogique. "Des efforts sont en cours pour passer au numérique car la Guinée-Bissau est le seul pays dans notre région dont la télévision est encore en système analogique", a déclaré à l'AFP le directeur de la télévision publique, Amadu Djamanca. La Guinée-Bissau occupe la 95e place sur 180 pays au classement mondial de la liberté de la presse établi en 2021 par l'ONG Reporters sans frontières (RSF).
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