A l’école publique d’Oundouma, située à une trentaine de kilomètres de N’Djamena la capitale tchadienne, environ 18.000 réfugiés camerounais ayant fui les violences de Kousseri du 5 décembre dernier entre pêcheurs et bergers y sont installées. Sous une brume de poussière soulevée par un vent violent, des enfants dont certains portent de vêtements déchirés et d’autres pieds nus, déambulent dans la cour sous la surveillance des aînés ou de leurs mères.
Autour des salles de classe déjà bondées, des abris en matériaux provisoires ont été construits un peu partout sur le site. Matelas et autres meubles sont également étalés sous des arbres où discutent quelques hommes.
Mathieu, l’un des réfugiés vient à notre rencontre. Il nous explique que le quotidien dans le camp n'est pas facile, même s'il dit reconnaître les efforts faits par les autorités tchadiennes et le Haut Commissariat aux réfugiés pour leur venir en aide.
Les autorités tchadiennes n'étaient pas préparées à cette urgence humanitaire ; le gouverneur du Chari-Baguirmi qui abrite le camp appelle à une réponse rapide. Ahmat Abdallah Fadoul.
En plus des 11.000 personnes arrivées ici après les premiers affrontements en août dernier dans la même localité, le village Oundouma accueille plus de 18.000 réfugiés d’après les estimations des autorités locales. Selon le HRC, plus de 82.000 réfugiés camerounais répartis sur 29 sites à travers le pays sont présents au Tchad.
Reportage Tchad
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