"Cette interpellation est le couronnement (...) de l'étroite coordination entre les services de la DGST (Direction générale de la sécurité du territoire) du Royaume du Maroc, les services de renseignements et les agences d'application de la loi aux Etats-Unis", a indiqué, sans autre détail, le Bureau central d'investigations judiciaires (BCIJ) dans un communiqué. Le suspect interpellé est "un extrémiste partisan de l'organisation dite +Etat islamique+", âgé de 24 ans et actif dans la région de Sala Al Jadida, au nord de Rabat, précise le communiqué. Il a été placé en garde à vue dans le cadre de l'enquête conduite par le BCIJ sous la supervision du parquet anti-terroriste. Selon des investigations préliminaires, l'homme a prêté allégeance à l'EI. Il aurait planifié de rejoindre des camps du groupe jihadiste à l'étranger "avant de décider récemment d'adhérer à un projet terroriste au Maroc en utilisant des engins explosifs", ajoute le communiqué. A la suite de perquisitions, la police a saisi des appareils électroniques ainsi que du matériel et des produits pouvant servir à la préparation d'explosifs. "Cette opération sécuritaire montre l'importance et l'efficacité de la coopération bilatérale entre la DGST et les services sécuritaires et de renseignements américains dans le domaine de la lutte contre l'extrémisme violent et les dangers terroristes sur le plan international", a souligné le BCIJ. Le 8 décembre, des sites marocains avaient fait état d'un vaste coup de filet antiterroriste dans plusieurs villes du Maroc mais l'information n'a pas été confirmée de source officielle. Le 6 octobre, la police antiterroriste avait annoncé le démantèlement à Tanger (nord) d'une "cellule terroriste" liée au groupe Etat islamique et l'arrestation de cinq suspects qui projetaient de commettre des attentats à la bombe. En septembre, une autre cellule affiliée à l'EI avait été démantelée dans le sud du Maroc et sept personnes arrêtées. Depuis 2002, la police marocaine a démantelé plus de 2.000 "cellules terroristes" et interpellé plus de 3.500 personnes dans le cadre d'affaires liées au terrorisme, selon les données communiquées en février par le BCIJ.
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