"Ces actes arrivent partout dans le monde et pas que dans notre pays. On parle ici d'un acte isolé qui peut arriver et qui est en lien avec l'état psychologique de la personne qui a commis ce crime", a affirmé Mustapha Baitas, porte-parole du gouvernement, à l'issue du conseil hebdomadaire du gouvernement de jeudi. Une ressortissante française de 79 ans a été tuée samedi sur un marché de Tiznit à l'aide d'une arme blanche. Elle résidait dans un camping proche de cette petite ville du sud. Un Marocain âgé de 31 ans a été arrêté le jour-même à Agadir, à une centaine de kilomètres du lieu du crime. Les enquêteurs marocains soupçonnent "un mobile terroriste". Il est suspecté d'avoir commis, samedi également, "une tentative d'assassinat" à l'aide d'une arme blanche sur une Belge de 65 ans à Agadir. Les jours de cette femme, résidant au Maroc, ne sont pas en danger. A la suite de cette agression, le parquet fédéral belge a annoncé jeudi l'ouverture d'une enquête pour "tentative d'assassinat dans un contexte terroriste". De son côté, la justice française a ouvert mercredi une enquête pour "assassinat en relation avec une entreprise terroriste", à la suite du meurtre de la septuagénaire à Tiznit. Le suspect fait l'objet depuis mercredi d'une expertise psychiatrique. Il avait déjà séjourné dans un hôpital psychiatrique pendant un mois cet automne, selon la police marocaine. Le royaume avait été épargné ces dernières années par les violences liées aux groupes jihadistes. Cependant, le Maroc a été le théâtre fin 2018 d'une attaque contre deux touristes scandinaves, décapitées au nom de l'organisation Etat islamique (EI) dans les montagnes du Haut-Atlas (sud).
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