"Il est temps pour les parties de comprendre la nécessité d'un dialogue, de chercher une solution et pas seulement de maintenir un processus sans fin sans espoir de résolution", a asséné le chef de l'ONU alors que son nouvel émissaire chargé du dossier, Staffan de Mistura, vient d'accomplir sa première tournée dans la région. "J'ai bon espoir que le processus politique se développe à nouveau", a-t-il dit. C'est "un problème qui dure depuis tant de décennies dans une région du monde où nous voyons des problèmes de sécurité extrêmement graves, où nous voyons le terrorisme se multiplier dans le Sahel et de plus en plus près des côtes, qu'il est dans l'intérêt de tous de résoudre une fois pour toutes ce problème du Sahara occidental", a ajouté Antonio Guterres. La question du Sahara occidental, ex-colonie espagnole considérée comme un "territoire non autonome" par l'ONU, oppose depuis des décennies le Maroc aux indépendantistes sahraouis du Front Polisario, soutenus par Alger. Ce vaste territoire désertique, au riche sous-sol et bordé d'eaux très poissonneuses, est situé aux confins du Maroc, de l'Algérie et de la Mauritanie. Rabat, qui contrôle près de 80% de ce territoire, propose un plan d'autonomie sous sa souveraineté. Le Polisario réclame un référendum d'autodétermination sous l'égide de l'ONU, prévu lors de la signature en 1991 d'un cessez-le feu mais jamais concrétisé.
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