"L'Algérie elle-même préfère l'option" du report, a expliqué vendredi à des médias le secrétaire général adjoint de la Ligue arabe, Hossam Zaki, une semaine après son retour d'Alger où il s'est rendu en tant chef d'une délégation chargée de surveiller l'avancée de l'organisation du sommet. "Chaque pays hôte espère accueillir un maximum de dirigeants de haut rang", or ce n'est pas garanti en période de crise sanitaire, a-t-il ajouté. La nouvelle date du sommet devrait être annoncée à l'occasion de la réunion le 9 mars des ministres arabes des Affaires étrangères, a indiqué M. Zaki, sans donner plus d'indications. Les membres du sommet de la Ligue arabe, qui se tient habituellement en mars, se sont réunis pour la dernière fois en mars 2019 à Tunis. En raison de la pandémie de Covid-19, les éditions 2020 et 2021 avaient été annulées. Ce sommet est important pour l'Algérie qui tente d'élargir son influence sur la scène politique internationale, dans un contexte de rivalités accrues avec le Maroc, et de l'ambition renouvelée d'Alger de compter dans la résolution des conflits du Sahel, en particulier au Mali. L'ordre du jour du sommet de cette année n'est pas encore connu mais le monde arabe connait de nombreux conflits et crises. La guerre au Yémen a fait près de 400.000 morts depuis 2014, tandis qu'au Soudan, un coup d'Etat a récemment rebattu les cartes et entrainé la suspension du pays de l'Union africaine. La Libye peine toujours de son côté à organiser des élections censées sortir le pays du chaos. Enfin, les pays arabes sont divisés sur la question d'un possible retour de la Syrie au sein de la Ligue basée au Caire.
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