La levée de l'état d'urgence est "un autre pas important pris par le gouvernement éthiopien pour faciliter une résolution pacifique du conflit en cours" avec les rebelles tigréens, a dit le porte-parole de la diplomatie américaine Ned Price dans un communiqué. Il a réclamé "que cette mesure soit suivie immédiatement par la libération de toutes les personnes arrêtées ou détenues sans être inculpées sous l'état d'urgence". Cela "facilitera un dialogue national inclusif et productif", a-t-il espéré. L'état d'urgence avait été proclamé le 2 novembre alors que des combattants du Front de libération du Peuple du Tigré (TPLF) venaient de s'emparer de deux villes stratégiques sur la route menant à la capitale éthiopienne. Dans le cadre de ce statut d'exception, des arrestations de masse de Tigréens avaient été menées à Addis Abeba et dans le reste du pays, déclenchant une série de condamnations d'organisations internationales de défense des droits humains. Il n'était pas possible d'établir clairement dans l'immédiat si, ou quand, ces personnes seraient libérées. "Les Etats-Unis continuent de dialoguer avec toutes les parties pour promouvoir une cessation immédiate des hostilités, un accès humanitaire sans entraves, des enquêtes transparentes sur toutes les violations des droits humains, et une résolution négociée au conflit", a ajouté Ned Price.
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