Au cours de cet entretien, le second en une semaine après celui du 14 décembre, les deux dirigeants ont également discuté du Mali, Emmanuel Macron demandant des "clarifications" sur les "derniers développements" dans ce pays. Le président français, qui a annulé un déplacement au Mali en raison de la crise sanitaire, tente de dissuader Bamako de faire appel aux services du groupe paramilitaire russe Wagner, considéré comme proche du Kremlin, ce que dément Moscou. Selon plusieurs sources à Paris, des éléments de Wagner ont déjà commencé à se déployer dans la capitale malienne. La présidence russe a indiqué que Vladimir Poutine avait informé son homologue "du travail effectué par la diplomatie russe" sur le "renforcement de la stabilité et de la sécurité sur le continent européen". Moscou avait dévoilé vendredi des propositions de deux traités, l'un destiné aux Etats-Unis et l'autre à l'Otan, qui résument ses exigences pour une désescalade des tensions. Ces annonces ont été faites sur fond de crispations russo-occidentales croissantes autour de l'Ukraine, pays voisin de la Russie. Américains et Européens accusent Moscou d'y préparer une offensive militaire. Emmanuel Macron a fait part, selon l'Elysée, de sa discussion avec le président ukrainien Volodymyr Zelensky le 15 décembre à Bruxelles en marge du sommet du Partenariat oriental. Selon le Kremlin, les deux dirigeants ont discuté de "la situation problématique" provoquée par "la mauvaise volonté de Kiev de respecter" les accords de paix de Minsk de 2015. De la mise en oeuvre de "mesures concrètes" dépend l'organisation d'un nouveau sommet en format Normandie, réunissant la Russie, l'Ukraine, l'Allemagne et la France, a indiqué M. Poutine. La discussion a également porté sur le conflit dans le Caucase entre l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.