Ces mercenaires "viennent essentiellement sécuriser leurs intérêts économiques et la junte elle-même, c'est ça la réalité de ce que nous voyons", a-t-il assuré alors que les autorités maliennes continuent de nier leur présence sur leur territoire. Mise au ban par les Etats ouest-africains, Bamako fustige la présence militaire occidentale sur leur sol et fait désormais appel, selon les Occidentaux, au groupe privé Wagner, dont la présence a été identifiée ces dernières années dans une vingtaine de pays africains. "Ces mercenaires sont présents depuis des années en Libye pour prélever des ressources et ce qui doit revenir au peuple libyen (...). Ils sont présents depuis plusieurs années en République centrafricaine avec des exactions terribles contre les populations civiles", a dénoncé le président français. "Ils arrivent au Mali avec des finalités prédatrices (...) parce que la junte, qui est au pouvoir après deux coups d'État, considère que ce sont les meilleurs partenaires qu'ils peuvent trouver pour protéger leur propre pouvoir, pas pour lutter contre le terrorisme", a-t-il martelé. "Vous allez avoir de plus en plus de sociétés privées qui utilisent l'insécurité liée au terrorisme (...), elles ne seront d'ailleurs pas que russes", a-t-il prévenu. M. Macron a estimé à environ 800 le nombre de mercenaires actuellement déployés au Mali, un chiffre déjà évoqué par plusieurs sources sécuritaires françaises.
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