Encore 2.500 à 3.000 soldats français au Sahel après le retrait du Mali (état-major)

Infos. Quelque 2.500 à 3.000 soldats français resteront déployés au Sahel au terme de leur retrait du Mali d'ici environ six mois, a indiqué jeudi l'état-major des armées françaises.

Encore 2.500 à 3.000 soldats français au Sahel après le retrait du Mali (état-major)

Actuellement, 4.600 militaires français sont déployés dans la bande saharo-sahélienne dont 2.400 au Mali, a indiqué le porte-parole de l'état-major, le colonel Pascal Ianni, lors d'un point de presse à Paris, ajoutant: "A la fin (du retrait), nous serons sur un volume de 2.500 à 3.000 hommes". Poussés dehors par la junte au pouvoir à Bamako, la France et ses partenaires européens ont officialisé jeudi leur retrait militaire du Mali au terme de neuf ans de lutte antijihadiste menée par Paris, tout en affirmant vouloir rester engagés auprès des pays sahéliens et du golfe de Guinée. "Pendant cette réarticulation qui va prendre environ six mois, nous allons continuer nos actions contre les groupes armés terroristes", a assuré le colonel Ianni. "Nous souhaitons pouvoir travailler de manière apaisée et coordonnée" avec les forces armées maliennes, a-t-il ajouté, précisant que le chef d'état-major français, le général Thierry Burkhard, parlerait avec son homologue malien "dans les prochaines heures". La France est militairement présente depuis 2013 au Mali, proie de groupes jihadistes qui sévissent aussi dans d'autres Etats sahéliens. Paris est intervenu pour enrayer la progression des groupes menaçant Bamako, et a ensuite mis sur pied une vaste opération régionale, Barkhane, déployant des milliers de soldats pour lutter contre les franchises locales d'Al-Qaïda et du groupe Etat islamique (EI). "L'opération Barkhane va se poursuivre", a assuré le porte-parole des armées françaises. Mais "nous ne dupliquons pas le dispositif dans un autre pays d'Afrique de l'Ouest (...). Cette réarticulation va se fonder sur une nouvelle approche tactique et stratégique". Le haut-gradé a par ailleurs défendu le bilan de l'intervention française. "Nous avons empêché la territorialisation de la menace et mis fin aux attaques", a-t-il déclaré. "Le Mali n'est pas devenu un sanctuaire du terrorisme", a-t-il affirmé, ajoutant: "cette réarticulation ne signifie pas une défaite tactique ou stratégique pour les armées françaises".

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