"Il y aura forcément un impact", a dit M. Salgado à l'AFP. Cet impact "est actuellement à l'étude", a-t-il ajouté. "Nous prendrons les dispositions nécessaires pour nous adapter au nouveau contexte en vue de pouvoir poursuivre la mise en oeuvre de notre mandat", a-t-il dit. M. Salgado a invoqué le "rôle spécifique et complémentaire que joue (l'opération antijihadiste française) Barkhane dans la lutte contre le terrorisme et de l'appui in extremis que cette opération nous apporte". M. Salgado faisait référence à l'autorisation, donnée par la résolution du Conseil de sécurité portant mandat de la Minusma. Elle permet aux forces françaises d'intervenir en appui des Casques bleus "en cas de menace grave et imminente". Barkhane et la Minusma coopèrent dans d'autres domaines, par exemple sanitaire. La Minusma, créée en 2013 après le déclenchement des insurrections indépendantiste et jihadiste l'année précédente, déploie plus de 12.000 soldats au Mali. C'est la mission la plus meurtrière au monde pour les Casques bleus (plus de 150 morts dans des actes hostiles).
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