"L'Assemblée générale a pris note que la Guinée, l'Iran et le Vanuatu ont effectué les paiements nécessaires pour ramener leurs arriérés en deçà des montants spécifiés à l'article 19 de la Charte" des Nations unies, a déclaré la porte-parole. "Cela signifie qu'ils peuvent reprendre le vote à l'Assemblée générale", a-t-elle précisé. L'article 19 prévoit une suspension du droit de vote à l'Assemblée générale pour tout pays dont le montant des arriérés est égal ou supérieur à la contribution due par lui pour les deux années complètes écoulées. Le versement vendredi de plus de 18 millions de dollars par l'Iran, via un compte à Séoul et avec probablement l'aval des Etats-Unis qui ont imposé de lourdes sanctions financières à Téhéran, avait été annoncé en fin de semaine dernière par des sources onusiennes et confirmé par la Corée du Sud. De leur côté, la Guinée devait au moins débourser près de 40.000 dollars et le Vanuatu au moins 194 dollars pour récupérer leur droit de vote. Paulina Kubiak a précisé par la suite que trois autres pays ayant perdu aussi début janvier leur droit de vote à l'ONU l'avaient également récupéré après des paiements la semaine dernière du minimum d'arriérés requis. Il s'agit du Soudan qui avait à débourser environ 300.000 dollars, d'Antigua-et-Barbuda (environ 37.000 dollars) et du Congo-Brazzaville (environ 73.000 dollars), a indiqué la porte-parole. En revanche, le Venezuela, à qui il est demandé un minimum de près de 40 millions de dollars, et la Papouasie-Nouvelle-Guinée à qui il est réclamé au moins 13.000 dollars, restent privés du droit de vote, selon l'ONU. Il s'agit des deux seuls pays sur les 193 membres des Nations unies à ne pas pouvoir participer à des votes cette année.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.