Selon un porte-parole d'ENI, les réparations du pipeline endommagé sont terminées. L'explosion, survenue à Nembe, dans l'Etat de Bayelsa, avait provoqué lundi un déversement de pétrole et entraîné une réduction de 25.000 barils par jour (b/j) des exportations du terminal de Brass. La société Naoc, filiale locale d'ENI, avait affirmé lundi que les puits reliés à l'oléoduc avaient été immédiatement fermés, tandis que des barrages flottants et des barges de confinement avaient été installés pour réduire l'impact de la fuite pétrolière sur l'environnement. Selon l'entreprise, cette explosion était la deuxième en quelques jours sur ses installations, après un précédent incident le 28 février dans sa station d'écoulement d'Obama, qui avait entraîné une baisse de production de 5.000 b/j. Au Nigeria, premier producteur de pétrole d'Afrique, les compagnies pétrolières sont régulièrement montrées du doigt pour leur responsabilité dans des désastres écologiques, tout comme des groupes criminels qui percent les oléoducs afin d'y piller du brut. Le directeur de l'Agence nationale de détection et de réponse aux fuites pétrolières (Nosdra), Idris Musa, avait déclaré lundi que les deux explosions sur les installations d'ENI avaient été provoquées par des actes de vandalisme. Les habitants des villages de pêcheurs qui opèrent dans les criques et près du littoral atlantique à Nembe et à Brass ont dénoncé la pollution due aux fuites de pétrole fréquentes dans la région. joa/raz/er/sba [object Object]
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.