Le porte-parole de l'Ecomig Alfred Marteye avait auparavant fait état de la mort d'un seul soldat. La confrontation s'est produite lorsque des hommes du contingent sénégalais de l'Ecomig en patrouille ont été pris sous le feu de rebelles, ont dit l'état-major sénégalais et le porte-parole de l'Ecomig. Les auteurs de l'attaque sont des éléments "supposés appartenir au Mouvement des forces démocratiques de la Casamance" qui se trouvaient à bord d'un camion transportant du bois, a dit l'état-major sénégalais. La Gambie, langue de territoire qui s'enfonce depuis l'Atlantique dans le Sénégal, accueille des rebelles de Casamance, région du sud du Sénégal. La Casamance est le théâtre d'un des plus vieux conflits d'Afrique depuis que des indépendantistes ont pris le maquis après la répression d'une marche en décembre 1982. Après avoir fait des milliers de victimes et ravagé l'économie, le conflit a persisté à basse intensité. Le Sénégal s'emploie à normaliser la situation et a entrepris de réinstaller les déplacés. La région connaît aussi d'importantes activités de trafic de bois. Un sous-officier et un militaire du rang ont été mortellement touchés, a dit l'état-major sénégalais. Un rebelle a été tué et deux autres faits prisonniers, a-t-il ajouté. L'Ecomig a été instituée par l'organisation des Etats ouest-africains Cédéao devant la crise politique née du refus de l'ex-président et dictateur Yahya Jammeh de quitter le pouvoir après sa défaite à la présidentielle de décembre 2016. Yahya Jammeh a finalement été forcé à l'exil en janvier 2017 par les pressions internationales et l'entrée de troupes sénégalaises sur le sol gambien. Les forces sénégalaises fournissent l'essentiel des effectifs de l'Ecomig, de plusieurs centaines de soldats. Le mandat de l'Ecomig a été prolongé à plusieurs reprises.
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