C’est un peu par hasard que Madoussou Touré, présidente de l’ONG SMED-CI, découvre la précarité menstruelle en prison alors qu’elle y était pour faire un don ordinaire, comme celui qu’elle faisait hier (mercredi) à l’occasion de Noël. Touchée par cette situation, l’experte en genre en a fait son cheval de bataille, depuis deux ans.
Il est curieux, s’étonne Madoussou Touré, qu’une dotation en serviette hygiénique ne soit pas prévue - ou en tout cas pratiquée - à la MACA où sont détenues un peu moins de trois cent femmes. Qu’à cela ne tienne, son ONG SMED-CI compte amplifier ses actions, mais requiert un appui légal du gouvernement.
Il y va de la santé reproductive de ces femmes, ou de leur santé tout court, insiste la présidente de SMED-CI. Les serviettes hygiéniques offertes par l’ONG en plus d’autres produits d’hygiène, viennent, jusqu’ici, uniquement des cotisations des membres et des dons des amis.
Reportage CIV
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