"Nous sommes présents via une invitation claire du gouvernement de transition malien (...) avec nos alliés européens, la France en pointe", a fait valoir le ministre des Affaires étrangères Jeppe Kofod à la presse en marge d'un déplacement à Bruxelles. Dans un communiqué diffusé mardi, Copenhague a également affirmé que "la contribution danoise a été acceptée à la fois par le précédent gouvernement malien et, à plusieurs reprises, par l'actuel gouvernement de transition". Lundi soir, la junte au pouvoir au Mali depuis le coup d'Etat de 2020 a exigé du Danemark le retrait immédiat de sa centaine de soldats récemment arrivés dans le pays dans le cadre du groupement européen de forces spéciales Takuba, au motif que ce déploiement était "intervenu sans son consentement". "Il y a actuellement une discussion diplomatique difficile avec le gouvernement de transition" portant sur le retour de la démocratie au Mali et sur "l'invitation par le gouvernement de transition des mercenaires russes du groupe Wagner", a rappelé M. Kofod. "Nous continuons à travailler pour clarifier quel est le fondement derrière les déclarations du pouvoir de transition, et leur contenu. Mais le Danemark est sur place sur la base d'une invitation claire et d'un fondement juridique clair comme les autres (pays) de l'opération", a-t-il insisté. Le Mali est un des pays prioritaires de l'aide danoise au développement. Entre 2017 et 2022, quelque 122 millions d'euros ont été consacrés au pays africain, notamment pour la décentralisation et les droits de l'Homme, et de nombreuses ONG danoises et scandinaves sont actives au Mali.
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