"Depuis le coup d'Etat militaire le 25 octobre, la Réserve centrale de la police soudanaise a utilisé une force excessive et la violence pour réduire au silence les militants et les manifestants civils", a affirmé dans un communiqué un responsable du ministère du Trésor, Brian Nelson. "Nous condamnons les forces de sécurité du Soudan pour avoir tué, harcelé et intimidé les citoyens soudais", des actions qui "exacerbent la crise" politique dans ce pays, a-t-il ajouté. Selon Washington, la CRP, une unité militarisée de la police, aurait été à la pointe de la répression brutale d'une manifestation à Khartoum en janvier lors de laquelle elle aurait tiré à balles réelles contre les protestataires, faisant deux morts et plusieurs blessés. Ces sanctions, qui gèlent les éventuels avoirs de la CRP aux Etats-Unis, entrent dans le cadre de la loi dite "Magnitski", visant à lutter contre la corruption et les atteintes aux droits humains. Des milliers de manifestants défilent régulièrement à travers le Soudan pour s'opposer au coup d'Etat mené par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane. La répression des manifestations a fait au moins 87 morts depuis le 25 octobre. Ce putsch avait mis fin à un fragile accord de partage du pouvoir entre les civils et les militaires après la destitution par l'armée en 2019 du président Omar el-Béchir, qui dirigeait le pays d'une main de fer depuis près de 30 ans.
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