"Un total de 2.662 cas et 205 décès ont été enregistrés" lors de cette épidémie déclarée le 7 septembre dans la province de la Tshopo (nord-est), note l'OMS dans un communiqué. "La méningite peut causer des épidémies dévastatrices. Elle frappe vite et est mortelle", a déclaré la directrice régionale de l'OMS pour l'Afrique, Matshidiso Moeti. "Mettre fin à cette épidémie dans des circonstances difficiles et dans le contexte de la pandémie de Covid-19 n'est pas un mince exploit réalisé par les autorités nationales. Nous devons cependant investir davantage pour mieux détecter, prévenir et atténuer les effets accablants de cette maladie", a-t-elle ajouté. Selon l'OMS, cette épidémie de méningite a commencé début juin dans deux aires minières de la zone de santé de Banalia, à 227 km au nord de Kisangani, capitale provinciale de la Tshopo. La première alerte a été lancée par les autorités sanitaires provinciales après une augmentation du nombre de décès de personnes présentant des symptômes comme "la fièvre, des maux de tête et une raideur de la nuque, ainsi que des diarrhées sanglantes dans certains cas", explique-t-on. La province de la Tshopo se situe dans la ceinture africaine de la méningite qui s'étire sur tout le continent, du Sénégal à l'Éthiopie, et englobe 26 pays. La ceinture africaine de la méningite est la plus vulnérable dans le monde aux épidémies récurrentes, d'après l'OMS. Dans le passé, des épidémies de méningite sont déjà survenues dans plusieurs provinces de la RDC. En 2009, une épidémie à Kisangani avait fait 15 morts sur 214 cas.
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