Ces hommes qui sont tous en fuite ont "été jugés par contumace et reconnus coupables de faits d'assassinat, d'association de malfaiteurs, de participation à un mouvement insurrectionnel, d'attroupement et d'incendie volontaire", a déclaré à l'AFP Me Salifou Béavogui qui a défendu certains de ces accusés. Au moins onze personnes avaient été tuées et plusieurs blessées à Macenta, ville du sud de la Guinée lors de violences intercommunautaires en décembre 2020. Le tribunal de Macenta, délocalisé à Nzérékoré, la capitale régionale, pour des raisons de sécurité, a également condamné quatre autres accusés à un an d'emprisonnement chacun pour des faits d'attroupement, coups et blessures volontaires, détention illégale d'armes. Deux autres accusés ont écopé de dix mois d'emprisonnement, pour des faits de séquestration et de détention illégale d'armes. Les Toma et les Toma Mania, qui cohabitent depuis plusieurs siècles, "se disputent très souvent la paternité de la ville (de Macenta) et chacune clame haut et fort qu'elle est la première à s'y installer", avait expliqué à l'AFP un responsable administratif. Les violences entre les deux communautés sont régulières et ont souvent été causées par des problèmes liés à la terre au cours des dernières années.
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