Le procès s'ouvrira le 26 septembre, a indiqué dans un communiqué la Cour, qui siège à La Haye, aux Pays-Bas. Mahamat Said Abdel Kani, 51 ans, est accusé de crimes contre l'humanité et de crimes de guerre commis entre avril et août 2013 à Bangui, en Centrafrique, contre des personnes détenues perçues comme étant des soutiens de l'ancien président François Bozizé. Il est notamment accusé d'être responsable de torture, de persécution et de traitements cruels et d'avoir dirigé deux centres de détention pendant le conflit. Selon le procureur de la CPI, M. Said a personnellement maltraité des personnes favorables à François Bozizé, chassé du pouvoir par la Séléka. M. Said a été remis en janvier 2021 par les autorités de Bangui à la CPI, sur la base d'un mandat d'arrêt délivré par un juge de la juridiction en 2019. Deux anciens chefs de guerre centrafricains, Patrice-Edouard Ngaïssona et Alfred Yekatom, qui dirigeaient des milices anti-balaka - majoritairement chrétiennes et animistes, luttant contre la Séléka - sont actuellement jugés par la CPI pour crimes de guerre et crimes contre l'humanité.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.