"Le parquet a abandonné les poursuites pour attroupement non armé", a déclaré son avocat, Me Abdelhalim Khereddine, se disant "très content pour cette enfant". "Le parquet d'Annaba (Est) a reconnu qu'il s'agissait d'une erreur", a précisé Me Khereddine, ajoutant que pour le parquet, elle était "témoin et non pas accusée". La jeune fille devait comparaitre mercredi avec une vingtaine d'autres personnes au tribunal d'Annaba pour "attroupement non armé". Elle aurait été la première mineure à être jugée pour des faits en lien avec le mouvement de protestation pro-démocratie du Hirak, avaient indiqué jeudi son avocat et une ONG. Son cas avait soulevé une vague d'indignation sur les réseaux sociaux en Algérie, où la majorité pénale est de 18 ans. Le père de la jeune fille est en prison depuis huit mois. Il est accusé, selon Me Khereddine, d'appartenir à l'organisation islamo-conservatrice Rachad, classée comme mouvement "terroriste" par l'Algérie. Près de 300 personnes sont actuellement emprisonnées en Algérie en lien avec le Hirak, qui secoue le pays sporadiquement depuis 2019, et/ou les libertés individuelles. Des poursuites fondées, pour beaucoup, sur des publications sur les réseaux sociaux, selon le Comité national pour la libération des détenus (CNLD).
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