Le nord-ouest et le centre du Nigeria sont le théâtre de bandes criminelles, appelées localement "bandits", qui attaquent les villages, tuent les habitants et mettent le feu aux maisons. Début janvier, le gouvernement du Nigeria a officiellement inscrit ces bandits, qui multiplient les kidnappings d'écoliers et de voyageurs sur les autoroutes, comme "groupes terroristes". Lundi, des agents de l'unité paramilitaire du Corps de sécurité et de défense civile du Nigeria (NSCDC) étaient en route vers le village de Galadiman Kogo, théâtre récent d'attaques meurtrières. La veille au soir, des hommes armés ont envahi le village, tuant six habitants et incendiant des maisons, a déclaré le porte-parole de la police locale dans un communiqué. Mais en route, le camion du NSCDC "a déclenché un engin explosif improvisé (EEI) posé par les bandits et a explosé", a ajouté Wasiu Biodun. "Quatre membres du NSCDC ont perdu la vie tandis que le chauffeur a été grièvement blessé", a-t-il précisé. L'attaque du village a été menée en représailles à une récente opération militaire sur les camps de bandits nichés dans une forêt à proximité, a affirmé le commissaire local aux Affaires, Emmanuel Umar. Des centaines de résidents ont dû fuir leurs domiciles pour trouver refuge dans les villages voisins, a-t-il ajouté. Le 30 janvier, plus de 100 bandits à moto ont attaqué le village de Galadiman Kogo et tué 11 agents de sécurité et plusieurs villageois, selon le gouverneur de l'Etat, Sani Bello. Le gouverneur avait alors annoncé de "vastes opérations militaires" imminentes, approuvées par le président Muhammadu Buhari, dans trois districts où se réfugient les bandits.
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