La police a annoncé avoir procédé mercredi à l'arrestation de deux hommes pour "mauvais traitements" et "confisqué quinze girafes dans un safari-resort" à Mangaratiba, au sud de Rio, dans le cadre d'une enquête sur la mort - quelques jours auparavant - de trois girafes d'un groupe importé d'Afrique par le parc zoologique de Rio. Les enquêteurs ont constaté sur place "une situation de mauvais traitement des animaux et deux hommes responsables des soins aux animaux ont été arrêtés", a déclaré la police dans un communiqué, ajoutant que son enquête portait également sur la légalité de l'importation. Le zoo de Rio, dans un communiqué à l'AFP, a démenti "avec véhémence" tout mauvais traitement infligé aux girafes et toute irrégularité dans leur importation, approuvée selon lui par les autorités africaines et brésiliennes. Le BioParque do Rio a par ailleurs soutenu que ses deux employés n'ont pas été arrêtés, mais emmenés dans un poste de police où ils ont "fourni les clarifications nécessaires". "Le groupe de girafes provenait d'un site autorisé pour la gestion durable et le développement communautaire de ces espèces en Afrique du Sud", a-t-il précisé. Leur transfert au Brésil s'inscrit dans le cadre d'une "importante stratégie de préservation" à long terme qui a permis de sauver d'autres animaux tels que le singe tamarin, le lion doré et l'ara bleu, selon le zoo. La girafe est considérée comme "vulnérable" sur la "liste rouge" des espèces menacées de l'Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Le BioParque do Rio, administré par le groupe privé Cataratas, avait affirmé dans un mémo le 21 janvier que trois girafes étaient mortes après qu'un groupe s'est échappé d'une zone d'adaptation agréée "par les organes compétents", en vue d'être transférées au zoo. "Après leur confinement et leur retour dans les enclos, trois sont mortes", avait admis le parc zoologique, expliquant que les girafes "comme les autres animaux sont assez sensibles et certaines situations peuvent entraîner leur déséquilibre biologique".
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