"Le ministère de la Santé a été inondé de questions et de commentaires de la part des médias, des parties intéressées et du public", a-t-il déclaré dans un communiqué. Il a donc décidé de "mettre en attente la mise en oeuvre de cette mesure" et présenté des excuses "pour la confusion et le désagrément causé". La semaine dernière, la direction générale de la Santé avait annoncé l'arrêt du traçage, estimant que le niveau élevé d'immunité avec la vaccination et le grand nombre de cas asymptomatiques ne rendaient plus le dispositif pertinent. "La plupart des gens ont reçu au moins une dose de vaccin et ont développé un certain niveau d'immunité. Cela a contribué aux faibles taux d'hospitalisation et aux taux de guérison élevés actuels", explique le ministère. Par ailleurs, de nombreuses personnes sont asymptomatiques et seul un petit pourcentage d'entre elles sont diagnostiquées. Or de nombreuses personnes "perdent leur revenu ou un temps précieux à l'école, en restant à la maison alors qu'elles ne présentent pas de symptômes", poursuit-il. La mesure prévoyait que les cas contact ne soient plus tenus de se faire tester sauf apparition de symptômes. En cas de tests positifs, ils devaient alors s'isoler. Au bout de dix jours, ils n'étaient plus tenus de faire un nouveau test et étaient autorisés à reprendre une activité normale. Mais finalement, retour en arrière et "toutes les réglementations existantes en matière de recherche des contacts, de quarantaine et d'isolement restent applicables", a souligné le ministère. L'Afrique du Sud est officiellement le pays le plus touché du continent par la pandémie, avec près de 3,4 millions de cas et plus de 90.000 morts.
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