La presse ivoirienne est reparue lundi et rêvait d'une "renaissance" du pays, à l'issue de près de trois semaines d'interruption causée par la guerre à Abidjan et l'insécurité qui avait prévalu après la chute de l'ex-président Laurent Gbagbo le 11 avril.
"La Côte d'Ivoire renaît à la vie", titre Nord-Sud, "La Côte d'Ivoire renaît avec ADO" (surnom du nouveau président Alassane Ouattara) pour Le Patriote, c'est "la délivrance" pour Le Mandat, trois journaux très proches du nouveau pouvoir.
Le quotidien d'Etat Fraternité-Matin, qui avait embrassé la cause de M. Gbagbo lors de la crise née du scrutin de novembre 2010, cite en "Une" M. Ouattara: "c'est ensemble que nous allons écrire notre histoire".
Dans un éditorial titré "réconciliation, pardon, paix", le journal, victime de saccages après la chute de M. Gbagbo, explique avoir "toujours su rebondir après des moments de turbulences liés à sa mission de service public".Il se dit "prêt à prendre une part active dans ce processus de réconciliation pour la reconstruction et le développement dans la paix".
Les journaux les plus favorables à l'ex-président, notamment celui de son parti, Notre Voie, n'avaient pu être trouvés en kiosques lundi matin à Abidjan dans le quartier central du Plateau.
"La Côte d'Ivoire vivra, vivra, vivra!", s'enthousiasme L'Intelligent d'Abidjan, présentant en médaillons les présidents ivoiriens depuis le ¨Père de la Nation" Félix Houphouët-Boigny jusqu'à M. Ouattara.
Dans son éditorial, le quotidien, qui avait soutenu le nouveau président durant la crise, songe à "cet immense gâchis qu'on aurait pu et dû éviter".
"Quel gâchis!", s'exclame aussi L'Inter (indépendant), après près de cinq mois de tourmente post-électorale, marqués par quelque 900 morts dans des violences.
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