Selon la chaîne publique Al-Mamlaka, la réunion, qui s'est tenue à Aqaba, au sud de la capitale Amman, était "consultative". Une source officielle a indiqué sous couvert de l'anonymat qu'elle portait sur les "derniers développements régionaux et internationaux". Selon l'analyste jordanien Oraib al-Rantaoui, l'invasion russe de l'Ukraine place ces quatre pays "dans une situation critique, car la plupart sont historiquement des alliés (...) de Washington, tout en ayant des relations (...) très étroites avec Moscou". Cette réunion survient par ailleurs avant l'arrivée du secrétaire d'Etat américain Antony Blinken dans la région. Il se rendra en Israël, en Cisjordanie occupée, au Maroc et en Algérie du 26 au 30 mars pour parler de l'Iran et du conflit israélo-palestinien mais aussi pour "intensifier les efforts" sur la question de l'invasion russe en Ukraine, selon le département d'Etat. M. Blinken doit notamment participer en Israël à une série de rencontres diplomatiques avec les ministres des Affaires étrangères des Emirats arabes unis, du Maroc et de Bahreïn. Les Emirats ainsi que Bahreïn ont été les premiers pays arabes à normaliser publiquement leurs relations avec Israël en septembre 2020, après l'Egypte en 1979 et la Jordanie en 1994. Le Maroc et le Soudan ont ensuite suivi. Ces accords de normalisation ont mis fin à des décennies de consensus arabe qui excluait toute paix avec l'Etat hébreu en l'absence de résolution du conflit israélo-palestinien. Ils ont été dénoncés par les Palestiniens comme une trahison. La rencontre de vendredi survient quelques jours après un sommet à Charm el-Cheikh, en Egypte, entre M. Sissi, Mohammed ben Zayed, dirigeant de facto des Emirats arabes unis, et le Premier ministre israélien Naftali Bennett.
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