Le juge a confirmé la condamnation en première instance de M. Raissouni, un éditorialiste de 49 ans, connu pour son ton critique vis-à-vis des autorités. Il était accusé d'"agression sexuelle" par un jeune militant LGBTQ, accusation qu'il a rejetée durant son procès, estimant être poursuivi "à cause de ses opinions". "Ce jugement est la preuve qu'on veut se venger de M. Raissouni. Nous sommes très déçus, on s'attendait à ce qu'il soit innocenté au regard de l'ensemble des failles exposées tout au long du procès", a déclaré à la sortie de la salle d'audience son conseil Me Miloud Kandil. La défense du journaliste a aussitôt décidé de se pourvoir en cassation. Le verdict a été accueilli par les soutiens de M. Raissouni au cri de "procès inique". "Soulaimane sois rassuré, nous allons continuer le combat", ont-ils scandé. Arrêté en mai 2020, le journaliste n'avait pas assisté à la plus grande partie de son procès en première instance -- entre février et juillet 2021 -- en raison d'une grève de la faim de 122 jours. Pour les autorités marocaines, M. Raissouni a bénéficié d'un procès "équitable" et ces poursuites "n'ont rien à voir avec son travail journalistique".
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