Citant les témoignages de trois réfugiés et d'un groupe de la société civile basé au Caire, l'ONG indique que les Soudanais ont été arrêtés dans leurs maisons, dans des cafés et dans la rue le 27 décembre 2021 et le 5 janvier 2022. En décembre, des policiers en civil ont arrêté des réfugiés et des demandeurs d'asile soudanais" les "forçant à décharger des camions et (...) les frappant à coups de bâton" s'ils ne travaillaient pas assez vite. Ils ont été emmenés dans un centre de sécurité et forcés à "travailler de 20h à 3h du matin" par la police qui a lancé des "insultes racistes" à leur égard, selon HRW. Le lendemain, la police a relâché toutes les personnes arrêtées à un carrefour d'autoroute dans l'est du Caire, sans accusation formelle. L'Egypte "doit enquêter et demander des comptes aux responsables de ces arrestations arbitraires et des mauvais traitements infligés aux réfugiés et aux demandeurs d'asile soudanais", déclare Joe Stork, directeur adjoint de HRW pour le Moyen-Orient dans un communiqué. Le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR), recense plus de 52.000 Soudanais enregistrés comme réfugiés en Egypte tandis que deux à cinq millions d'autres Soudanais vivent dans ce pays. Les réfugiés soudanais enregistrés en Egypte ont accès aux soins de santé et à l'éducation, mais les ONG et les médias indiquent souvent qu'ils sont victimes de discrimination et de racisme. Le président Abdel Fattah al-Sissi a déclaré en janvier que son pays accueillait environ "six millions de personnes qui ont fui les conflits ou la pauvreté dans leur pays".
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