L'ancien chef d'Etat de 79 ans est accusé d'avoir touché des pots-de-vin du groupe français de défense Thales dans une affaire vieille de plus de vingt ans. Il est poursuivi pour 16 chefs d'accusation d'escroquerie, corruption et racket. Thales est également inculpé pour corruption et blanchiment d'argent. Le procès doit reprendre le 11 avril. En octobre, le justice a rejeté la demande de l'ancien chef d'Etat pour que le procureur général, Billy Downer, soit dessaisi. M. Zuma l'accuse d'être partial et d'avoir fait fuiter des éléments du dossier dans la presse. Au tribunal de Pietermaritzburg (sud-est) lundi, Jacob Zuma a demandé de pouvoir faire appel de ce rejet. La décision sera rendue le 16 février. Selon l'avocat de la défense Me Dali Mpofu, l'ex président est "convaincu" que son dossier est "traitée différemment" des autres. "S'il s'agit de loi, laissons parler la loi, et n'ayons pas une loi Zuma qui lui serait uniquement réservée", a déclaré Mpofu à l'audience. La défense a réfuté tenter une nouvelle fois de retarder le procès, déclarant que M. Zuma se contentait de "faire valoir" ses droits. Dans un autre volet, L'ex président a été condamné à 15 mois de prison pour avoir obstinément refusé de se présenter devant une commission chargée d'enquêter sur la corruption d'Etat sous sa présidence (2009-2018). Son incarcération en juillet avait déclenché une vague sans précédent de violences et pillages en Afrique du Sud. Il a été libéré pour raisons de santé deux mois après avoir entamé sa peine.
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