"La France rend hommage à l'action (de M. Hamdok) en faveur de la transition démocratique au Soudan qui a permis d'engager des réformes déterminantes qui doivent être poursuivies", a déclaré le porte-parole adjoint de la dpilomatie française. "Elle appelle au rétablissement d'institutions de transition représentatives des aspirations démocratiques de la population soudanaise", a-t-il ajouté. "Seule la nomination d'un gouvernement représentatif et crédible permettra de répondre à ces aspirations, d'apaiser le climat politique et de mener le Soudan vers l'organisation des élections de 2023", a-t-il poursuivi. Abdallah Hamdok, visage civil de la transition au Soudan, a démissionné dimanche à l'issue d'une nouvelle journée meurtrière dans le pays. En 2019, la pression populaire avait forcé l'armée à démettre l'un des leurs, Omar el-Béchir, qui dirigeait le pays depuis 30 ans à la tête d'une dictature militaro-islamiste. Généraux et civils s'étaient alors entendus sur un calendrier de transition qui prévoyait une remise du pouvoir tout entier aux civils avant des élections libres en 2023. Mais depuis le coup d'Etat du 25 octobre fomenté par le chef de l'armée, le général Abdel Fattah al-Burhane, 57 manifestants ont été tués selon un syndicat de médecins prodémocratie. Le Premier ministre, jugeant sa position intenable, a finalement jeté l'éponge. "La France appelle au respect des droits des Soudanais à exprimer pacifiquement leurs opinions sans crainte de violences ou de représailles", a souligné le ministère français des Affaires étrangères.
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