"Nous avons noté des progrès dans la bonne gouvernance", a déclaré mardi à l'AFP Alvaro Piris Chavarri, chef de mission pour le FMI au Mozambique, précisant que l'accord est encore soumis à l'approbation du conseil d'administration. En 2016, l'un des plus grands scandales de corruption du pays éclate au Mozambique. L'affaire concerne des prêts secrets de 1,8 milliard accordés par des banques étrangères à des entreprises publiques mozambicaines, et garantis par l'État. Le procès de dix-neuf accusés, tous proches du pouvoir, est en cours à Maputo. Après ces révélations, le FMI suspend son aide budgétaire suivi de l'ensemble des bailleurs internationaux. Le Mozambique plonge dans une crise financière sans précédent et tombe en défaut de paiement. Depuis, l'institution financière a seulement consenti des aides d'urgence, après le cyclone Idai en 2019 et en 2020 dans le contexte de pandémie de coronavirus. Le nouveau programme d'aide doit notamment financer des réformes "en matière de gestion des ressources publiques et de gouvernance", a précisé le FMI dans un communiqué. Certains observateurs s'inquiètent toutefois de possibles détournements. "Les fonds ne parviendront pas aux gens. Nous ne voyons pas de volonté de réformer de la part du gouvernement", a mis en garde Adriano Nuvunga, président du Forum de surveillance budgétaire du Mozambique.
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