Comme des centaines de milliers de personnes, de nombreux Africains - pour la plupart étudiants - tentent de fuir l'invasion russe en Ukraine en rejoignant les pays voisins. "Il y a eu des informations regrettables (selon lesquelles) la police ukrainienne et le personnel de sécurité refusent de laisser les Nigérians monter dans les bus et les trains" pour la Pologne, a déclaré le porte-parole de la présidence nigériane Garba Shehu. "Dans une vidéo qui circule largement sur les réseaux sociaux, une mère nigériane avec son jeune bébé a été filmée en train d'être forcée physiquement de céder son siège à une autre personne", a-t-il poursuivi dans un communiqué. M. Shehu a déclaré que selon d'autres informations, des fonctionnaires polonais ont refusé l'entrée en Pologne à des citoyens nigérians en provenance d'Ukraine. "Il est primordial que chacun soit traité avec dignité et sans faveur", a-t-il insisté. L'ambassadrice de Pologne au Nigeria, Joanna Tarnawska, a rejeté les accusations de racisme. "Tout le monde reçoit un traitement égal. Je peux vous assurer que, selon les informations dont je dispose, certains ressortissants nigérians ont déjà franchi la frontière avec la Pologne", a-t-elle déclaré à des médias locaux. Selon Mme Tarnawska, les documents d'identité invalides sont acceptés pour franchir la frontière et les restrictions liées au Covid-19 ont été levées. Les Nigérians disposent d'un délai de 15 jours pour ensuite quitter le pays, a-t-elle ajouté. L'ambassade ukrainienne au Nigeria n'était quant à elle pas disponible dans l'immédiat. Depuis le début de l'offensive russe, environ 400.000 Ukrainiens sont entrés dans l'Union européenne, selon un décompte de l'AFP. Près de la moitié d'entre eux ont atteint la Pologne, d'après le gouvernement polonais.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.