"Les premières remarques préliminaires de notre état-major de la force font état d'un crash qui aurait été causé par un objet lumineux", a déclaré sur RFI Khassim Diagne, représentant spécial adjoint pour la protection et les opérations au sein de la Monusco. "Je confirme", a indiqué à l'AFP Ndèye Khady Lo, porte-parole ajointe de la Mission de l'ONU. "Les débris de l'hélicoptère ont été retrouvés, une enquête est en cours et devrait permettre d'en savoir plus sur la nature de cet objet", a-t-elle ajouté. Selon elle, la cause du crash semble donc "extérieure" mais il est "prématuré" d'en conclure que ce n'est "pas un accident". "Nous n'excluons aucune piste", a déclaré M. Diagne, y compris "la piste d'une attaque contre cet hélicoptère". Le crash est survenu alors que l'hélicoptère était en reconnaissance dans la zone de Tchanzu, en territoire de Rutshuru (province du Nord-Kivu), où des affrontements opposaient depuis la veille l'armée congolaise aux rebelles du M23 ("Mouvement du 23 mars"). Armée et rebelles s'accusent mutuellement d'avoir "abattu" l'appareil. Les corps des huit Casques bleus morts dans le crash - six Pakistanais, un Russe et un Serbe - ont été ramenés à Goma, chef-lieu du Nord-Kivu, a précisé mercredi la Monusco.
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