La policière tunisienne qui était accusée d'avoir giflé Mohamed Bouazizi, le vendeur de légumes qui s'était ensuite immolé par le feu, déclenchant la révolte tunisienne, a bénéficié d'un non-lieu mardi, a indiqué à l'AFP une source judiciaire.
"La chambre correctionnelle du tribunal de première instance de Sidi Bouzid (centre-ouest) a déclaré un non-lieu pour Fédia Hamdi", a précisé la même source.
Contacté par téléphone, le frère de Mohamed Bouazizi, Salem, a affirmé à l'AFP peu avant l'annonce du verdict que sa famille avait retiré la plainte "dans un geste de pardon".
Membre de la police municipale, Fédia Hamdi, qui a clamé son innocence, était aux arrêts depuis l'incident.Elle était accusée d'avoir giflé et humilié publiquement Mohamed Bouazizi avant de confisquer sa marchandise.
Durant le procès, des témoins venus de Sidi Bouzid ont affirmé au juge que la policière n'avait pas giflé Bouazizi.
Ce dernier s'était immolé par le feu le 17 décembre devant les bureaux du gouverneur de la région.Il devait décéder le 4 janvier suivant, dix jours avant la fuite du président Zine El Abidine Ben Ali.
Quelques jours avant sa mort, Ben Ali avait rendu visite à Bouazizi et avait reçu sa mère et sa soeur au palais présidentiel dans une ultime tentative de calmer la population de Sidi Bouzid, un des haut-lieux de la contestation qui a emporté le régime.
Envie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nousEnvie d'afficher votre publicité ?
Contactez-nous
L'espace des commentaires est ouvert aux inscrits.
Connectez-vous ou créez un compte pour pouvoir commenter cet article.