Ces annonces surviennent alors que l'Egypte est en train d'adopter une série de mesures financières, rendues en partie nécessaires en raison des conséquences économiques de l'invasion russe de l'Ukraine en février. A la demande du roi Salmane et du prince héritier Mohammed ben Salmane, l'Arabie saoudite "a déposé 5 milliards de dollars (4,5 milliards d'euros) à la Banque centrale d'Egypte", a rapporté l'agence officielle saoudienne SPA. L'agence a souligné les "liens historiques étroits" entre les deux pays et le "soutien constant" du royaume envers l'Egypte. Il s'agit du deuxième dépôt de ce type en cinq mois, Ryad ayant annoncé en novembre un dépôt de 3 milliards de dollars (environ 2,5 millions d'euros) à la Banque centrale égyptienne, selon SPA. Par ailleurs, selon un communiqué du gouvernement égyptien, l'Egypte et l'Arabie saoudite ont signé un projet d'accord pour développer les investissements saoudiens dans le pays d'Afrique du Nord, d'un montant prévu de 10 milliards de dollars (9 milliards d'euros). En tant que premier importateur mondial de blé, l'Égypte dépendait de la Russie et de l'Ukraine pour 85% de son approvisionnement, ainsi que pour 73 % des importations d'huile de tournesol. À la suite d'une hausse des prix des denrées alimentaires, l'inflation a atteint 10% en février, une première en trois ans. Le 21 mars, la livre égyptienne a perdu près de 17% de sa valeur en un jour alors que le budget du pays d'environ 160 milliards de dollars est grévé par une dette publique qui atteint 90% du PIB. Mardi, le Qatar a annoncé un investissement de 5 milliards de dollars en Egypte, à l'issue d'une visite au Caire des ministres qataris des Finances et des Affaires étrangères.
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